Gestion de base - jury central

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MODULE 1

  • Durée d’étude : +/- 1 heure
  • Difficulté

Formation gestion de base express

Avertissement !! (dernière mise à jour le 20/06/2019)

Vous êtes actuellement dans la version gratuite de notre cours de gestion de base, par conséquent la totalité du cours n’est pas disponible.

Vous avez accès à une dizaine (10!) de chapitre répartie dans l’ensemble des modules. Naviguez à travers les différents modules et chapitres pour découvrir les cours disponibles. (Un message vous avertira pour chaque chapitre indisponible).

Vous avez également accès à une simulation d’examen pour le Jury Central.

Et surtout… un bonus est disponible dans le module approprié.

Pour débloquer la totalité de la formation cliquez sur le bouton ci-dessous.

formation de gestion gratuite

Introduction

Bonjour et bienvenue dans notre formation à distance ! Nous vous remercions pour votre confiance !

Nous avons conçu cette formation pour vous aider à réussir votre examen de gestion de base facilement et rapidement.

Nous avons créé notre propre syllabus avec uniquement la matière utile pour votre examen. Pas de blabla inutile, pas de termes techniques, seulement l’essentiel pour réussir rapidement.

La formation est répartie en 6 modules complets pour obtenir toutes les informations et connaissances nécessaires pour réussir votre examen de gestion de base. 

Pour vous aider à réussir votre examen, nous vous avons également préparé 30 exemples de questions avec corrections ! Vous les retrouverez dans le dossier « Simulation d’examen ».

Pour réussir l’examen devant le jury central, nous avons estimé que vous deviez pouvoir répondre correctement à au moins 75 % de nos questions. En effet, n’oubliez pas que l’examen est à point négatif. Si ce n’est pas le cas, étudier à nouveau les chapitres appropriés.

Une bonne idée est d’essayer l’examen avant de débuter votre étude. Cela vous permettra d’avoir une vision globale de vos connaissances et lacunes. Vous pourrez ainsi prêter une attention toute particulière là ou vos connaissances sont moindres.

Dernière chose, pendant votre étude, si vous avez des difficultés de compréhension, vous pouvez nous contacter par mail à l’adresse suivante : info@entreprenant.be nous vous répondrons dans les plus brefs délais.

Pour toutes questions en rapports avec la matière du cours, vous pouvez communiquer directement avec votre professeur via le bouton approprié.

Avertissement

L’entièreté de cette formation et les documents associés ne peuvent être vendus ou déposés sur une plateforme de téléchargement.

La totalité de cette formation est protégée par copyright et est la propriété exclusive d’entreprenant.be.

Nous nous efforçons de fournir des informations les plus justes possible. Cependant, en  cas d’informations erronées ou de mauvaises utilisations des documents associés, l’équipe  d’entreprenant.be  décline  toutes  responsabilités.

Entreprenant.be n’est en aucun cas associé au Jury Central. Toutes les informations de notre formation sont issues de nos recherches et de notre propre expérience.

© – copyright – www.entreprenant.be – 2017 

Comment s’inscrire au jury central pour passer votre examen de gestion de base ?

Si vous êtes en train de lire ces lignes, c’est que vous désirez passer votre examen de gestion devant le jury central. Nous vous avons préparé un petit guide pour vous aider dans vos démarches d’inscription.

Il y deux méthodes pour vous inscrire au jury central et ainsi passer votre examen de gestion de base.

La méthode dépendra du lieu de passage de votre examen. Il est possible de le passer à Bruxelles ou à Jambes.

Vous pouvez passer l’examen de gestion de base dans la région que vous voulez, à votre libre convenance.

Lieu d’examen :

Pour la Région wallonne l’adresse est la suivante :

N°1, Place de la Wallonie, 5100 Jambes.

C’est le bâtiment II et l’examen se passe au rez-de-chaussée.

L’endroit est facile d’accès et il y a une grande place avec plusieurs parkings, juste à côté du bâtiment.

Pour mieux visualiser l’endroit, et ne pas devoir tourner en rond pendant 15 min, voici une photo du bâtiment.

Rentrez par le milieu et traversez le bâtiment. Vous arriverez dans une petite cour, c’est le bâtiment juste en face.

Si jamais, vous avez un souci pour trouver l’accueil ou si vous avez une question particulière, vous pouvez contacter le numéro suivant : +32 81 33 31 20.

Ou vous pouvez vous rendre sur le site officiel emploi.wallonie.be.

Pour la Région de Bruxelles-Capitale l’adresse est la suivante :

N°20, Boulevard du Jardin Botanique, 1035 Bruxelles.

Ceci est l’adresse officielle, mais étrangement, le bâtiment n’est pas très bien localisé, il vous faudra continuer pendant plus ou moins 50 mètres pour trouver le bon endroit.

Si vous disposer d’un GPS récent ou encore d’un Smartphone, vous pouvez entrer directement dans votre GPS/application : « Service public régional de Bruxelles » l’endroit est mieux localisé qu’avec l’adresse précédente. Pour être certain de trouver l’endroit rapidement voici une photo du bâtiment.

Entrez par la porte principale. Une fois à l’intérieur, c’est très bien indiqué, vous trouverez facilement l’accueil.

Si malgré tout vous rencontrez un problème pour trouver l’endroit, voici le numéro du service public : +32 2 204 21 11.

Vous pouvez également consulter le site officiel à cette adresse : http://servicepublic.brussels/

Quel endroit choisir pour votre examen de gestion de base ?

L’examen de gestion de base est exactement le même à Bruxelles qu’à Jambes. Choisissez donc votre endroit de passage, de préférence en fonction de votre domicile. À noter qu’il est bien plus simple de se garer à Jambes qu’à Bruxelles. Pour les transports en commun, c’est plus ou moins équivalent d’un endroit à l’autre.

Concernant les horaires, votre examen de gestion de base se déroulera toujours entre 9h et 17h, peu importe l’endroit.

Comment s’inscrire à l’examen de gestion de base ?

Une fois votre endroit choisi, vous devez compléter un formulaire et régler les frais d’inscriptions (35 euros).

Pour Jambes, les démarches d’inscriptions se font en deux temps :

Premièrement, vous devez régler le droit d’inscription pour pouvoir passer votre examen de gestion de base.

Pour ce faire, vous devez virer 35 euros par virement via la procédure ci-dessous.

Numéro de compte: BE43 0912 1502 6801 (Code Bic : GKCC BE BB).

Adresse : Service Public de Wallonie – DGO 6 – Département du développement économique
Place de la Wallonie, 1.  Jambes, 5100.

Communication: Nom Prénom 20090.

20090 étant le code de l’examen pour les connaissances de gestion de base.

  1. B. Avant de faire le versement, vérifiez que le numéro de compte n’a pas changé via le site officiel (http://economie.wallonie.be/Dvlp_Economique/Projets_thematiques/Regionalisation/Starter/jury.html). Ensuite vous pouvez revenir ici, pour que nous vous expliquions la deuxième étape.

Deuxièmement, vous devez télécharger, imprimer, et compléter le formulaire suivant : connaissances de gestion de base (DOC, 526 kb) et pour finir l’envoyer par courrier postal.

Voyons, à l’aide de captures d’écrans, étape par étape, comment compléter correctement le formulaire.

Ici, rien de compliqué. N’oubliez juste pas de cocher la case « masculin/féminin » sur le côté droit du formulaire, en haut.

Pour le Numéro de registre national, il s’agit des 11 chiffres se trouvant à l’arrière de votre carte d’identité.

À noter que tous les champs sont obligatoires hormis « fax ».

Passons à la suite :

Si c’est la première fois que vous passez votre examen de gestion de base, cocher la case Non. Si vous avez déjà tenté et raté l’examen une première fois (ou une deuxième fois, troisième fois, etc.) ou si vous n’avez pu être présent à votre première convocation, cochez « réinscription Oui ».

À noter que vous devez repayer 35 euros pour toute nouvelle réinscription.

Concernant vos questions et remarques, rien de particulier, notez juste vos vacances ou vos indisponibilités dans les 6 semaines à venir.

N’oubliez pas de dater et signer…

Pour finir, vous devez joindre en annexe une copie de la preuve de paiement ainsi qu’une copie recto et verso de votre d’identité.

N’oubliez pas cette étape, sinon votre inscription ne sera pas validée (et au passage vous perdrez 35 euros).

Mettez tous les documents dans la même enveloppe et envoyez le courrier à l’adresse suivante :

Service Public de Wallonie – Direction générale opérationnelle de l’Économie, de

L’Emploi et de la Recherche – Département du développement économique – Place de la Wallonie, 1 – Bât I – 5100 Jambes.

C’est presque fini ! Ces démarches sont longues et chiantes, mais vous devez savoir une dernière chose. Le prochain, point concerne l’inscription pour Bruxelles, si cela ne vous concerne pas, descendez en bas de page pour connaitre les dernières informations utiles.

Pour Bruxelles, voici les démarches à suivre pour vous inscrire :

L’inscription pour passer votre examen de gestion à Bruxelles a bien évolué, en 2017, il est enfin possible de s’inscrire entièrement en ligne.

Votre inscription se déroule via le site de l’économie et de l’emploi de Bruxelles : http://werk-economie-emploi.brussels/fr_FR/examen-jury-central
cliquez sur « Consulter les dates d’examen », sélectionner une date et payer directement les frais de participation aux examens.

Le droit d’inscription s’élève à 35,00 euros et l’inscription n’est valable qu’après la réception du paiement.

Après l’inscription, vous recevez un accusé de réception validant votre participation.

À noter que le délai pour pouvoir passer l’examen est assez long. Généralement, il faut compter 50 jours minimum ! D’où l’importance de réussir votre examen du premier coup, afin d’éviter de perdre 50 jours de plus avant de lancer votre activité !

Dernières informations à connaitre avant de vous lancer.

Le droit d’inscription à l’examen de gestion de base devant le jury central est non remboursable et permet de participer à un seul examen.

Si vous ne réussissez pas l’examen ou si vous ne vous êtes pas présenté lors de votre convocation, vous devez faire une nouvelle demande et à nouveau remplir toutes les démarches administratives et financières citées dans cet article.

Vous serez convoqués pour l’examen après réception de votre dossier et de votre paiement généralement, sous 30 jours pour Jambes et  45 jours pour Bruxelles.

La convocation se fait dans l’ordre chronologique des demandes et vous serez averti au minimum 15 jours avant votre examen de gestion de base.

Félicitations, vous êtes officiellement inscrit pour passer votre examen de gestion de base !

Comment se passe l’examen de connaissance de gestion de base ?

Avant de vous rendre à l’examen, veillez à bien prendre votre carte d’identité, votre convocation et une calculatrice. À noter que l’examen est exactement le même à Jambes qu’à Bruxelles.

Voyons  maintenant, les différentes modalités de l’examen :

  • L’examen se passe sur ordinateur et est entièrement automatisé.
  • Avant de commencer l’examen, il vous faut rentrer sur l’ordinateur, votre numéro d’identité national (les 11 chiffres derrière votre carte d’identité).
  • La durée maximum est de 1h30.
  • Le questionnaire est à choix multiples et comporte 30 questions.
  • Pour la majorité des questions, le système de cotations est le suivant :
    • -1 point en cas de mauvaise réponse.
    • 0 point en cas d’absence de réponse.
    • +1 point en cas de bonne réponse.
  • Certaines questions peuvent rapporter directement +5 ou +10 points et vous faire perdre une proportion de points en fonction du nombre de possibilités de réponses possibles. Par exemple, une mauvaise réponse parmi 4 propositions pour une question à 10 points vous fera perdre seulement 2,5 points. C’est question sont du pain béni étant donné le ratio points positifs/points négatifs.
  • Il y a plusieurs calculs à réaliser. Vous pouvez les faire sur une feuille de brouillon et ensuite cocher la bonne réponse parmi les choix proposés.
  • Si vous le voulez, vous pouvez revenir à tout moment à une question précédente pour changer de réponse.
  • Si vous cliquez sur le bouton « terminer l’examen » vous ne pourrez plus revenir en arrière.
  • Une fois l’examen fini, l’ordinateur corrigera automatiquement votre questionnaire et affichera directement votre résultat.
  • Pour obtenir votre certification, il faut obtenir minimum 50%.

Lisez bien les questions et n’hésitez pas à relire votre questionnaire 2 ou 3 fois avant de valider votre examen ! Pour les calculs, refaites-les au minimum 2 fois !

L’attestation de réussite délivrée suite à cet examen, vous permet de vous s’inscrire à la Banque-Carrefour des Entreprises et donc d’obtenir votre numéro d’entreprise pour enfin vous lancer comme indépendant ou chef d’entreprise.

Nous vous souhaitons bonne chance et courage !

Nos conseils

Avant de démarrer votre étude, voici deux conseils indispensables…

1 : Inscrivez-vous tout de suite !

À partir du moment où vous lancez la procédure d’inscription et le moment où vous passez votre examen de gestion devant le jury central, il y aura au moins 50 jours d’écoulés !

50 jours c’est énorme. Ne perdez pas plus de temps, effectuez votre inscription tout de suite à la fin de la lecture de cette page.

Avec notre cours, en 50 jours vous aurez largement le temps de vous préparer pour réussir l’examen du Jury Central.

2 : Patience et relecture !

deuxième petite astuce, vous avez 1h30 pour faire l’examen, rien ne sert de le finir en 30 min. Si vous avez fini, reposez-vous 5 min, pensez à autre chose et revenez lire le questionnaire, l’esprit vide. Vous n’êtes pas pressé, surtout pas ! 

Comme nous l’avons vu plus haut, à partir du moment de l’inscription vous avez dû attendre au moins 50 jours, vous n’êtes plus à 30 min près, n’est-ce pas ? Ne risquez pas de faire 49% ! Parfois une 3e ou 4e relecture peut vous ouvrir les yeux sur la réponse d’une question et changer le résultat final.

N’hésitez donc pas à relire votre questionnaire 2 ou 3 fois avant de valider votre examen ! Pour les calculs, refaites-les au grand minimum 2 fois !

3 : Visez la réussite et pas plus !

Cela peut vous sembler bizarre, mais nous avons l’explication à cette stratégie un peu farfelue. Honnêtement, ce qui compte c’est d’avoir votre attestation de réussite non? Vous vous en fichez d’avoir 50 % ou 70 %, au final ça ne changera rien. Visez la réussite et non le prestige. 

Notre stratégie consiste à répondre uniquement aux questions dont vous êtes certain de la réponse. Faites le calcul pour tomber à au moins 50% de points et puis arrêtez. Ne répondez pas à une question si vous êtes à moitié sûr ou même 3/4 sûr de la réponse, à cause des points négatifs vous risquez de perdre gros.

 

Avec ces stratégies vous allez accroître vos chances de réussite et surtout vous allez gagner beaucoup de temps pour vous concentrer sur ce qui compte vraiment.. c’est-à-dire la création de votre activité !

MODULE 2

  • Durée d’étude : +/- 4 heures
  • Difficulté

L’esprit d’entreprendre et les compétences entrepreneuriales

Cette partie est l’une des plus importantes, elle compte pour pratiquement autant de points que les 4 matières suivantes ! L’inconvénient c’est qu’il n’est pas facile d’étudier cette partie-là, en effet, les questions et réponses attendues se basent sur une logique et une attitude d’entrepreneur.

Ce n’est pas facile à résumer, mais pour faire simple, vous devez entre autres adopter une manière de penser différente d’une personne travaillant dans le salariat. Vous devez sortir de votre zone de confort, prendre des risques mesurés, vous bouger, faire preuve de persévérance, vous former, et surtout vous faire aider/accompagner au quotidien. Ne restez pas seul dans votre coin, entourez-vous de personnes qui ont déjà accompli ce que vous cherchez vous-même à accomplir.

Concrètement, voici les différents points à maitriser :

  • Les motivations, les qualités et l’attitude de l’entrepreneur, l’esprit innovant et créatif, l’envie de prendre des risques.
  • L’importance et les méthodes de se connaitre soi-même.
  • Connaitre les conseillers professionnels et l’importance de se faire conseiller.
  • La réalisation d’un plan d’entreprise et son étude de faisabilité.

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Les motivations, les qualités et l’attitude de l’entrepreneur :

Introduction

Être entrepreneur n’est pas donné à tout le monde. Entre le fait de rêver d’avoir sa propre affaire et celui de devenir un vrai entrepreneur, il y a un long chemin, souvent parsemé d’embûches qui, pour être parcouru, demandent beaucoup de qualités et une motivation sans faille. Traduire un rêve en réalité suppose d’avoir un plan, de le mettre à exécution et de le réévaluer pour l’adapter.

Alors, voyons ensemble quelles sont les qualités que tout entrepreneur doit avoir et quelles sont les motivations qui peuvent constituer la base de départ pour se mettre à son compte.

Nous allons commencer avec les motivations qui peuvent aider une personne à démarrer le moteur de l’entrepreneuriat, à pouvoir le maintenir en marche et surtout en bon état de fonctionnement durant ce parcours de création.

Il faut savoir que la motivation est un facteur décisif et capital dans toute action menée par quiconque, car la motivation est constituée de tous les facteurs qui déterminent le comportement que vous aurez pour atteindre votre objectif.

Parmi toutes les tâches à accomplir et les compétences à acquérir ou consolider, de nombreux obstacles administratifs, financiers, temporels ou de tout ordre apparaîtront sur la route et qui mettront la détermination et la persévérance de tout un chacun à rude épreuve.

Pour un entrepreneur, la motivation se trouve donc au cœur de sa performance et c’est bien elle qui sera décisive dans la réussite ou l’échec de ses actions. Plus un entrepreneur a de la motivation pour créer et développer son entreprise, plus il a des chances de réussite.

Quelles sont donc les sources de motivation qui peuvent aider un entrepreneur à réussir ?

Avant tout : faire une activité entrepreneuriale qui le motive vraiment. Si vous n’aimez pas l’activité que vous vous proposez de faire, ce n’est même pas la peine de commencer, car vous n’avez presque aucune chance de réussir. Entreprendre, c’est avant tout créer quelque chose. Vous devez aligner cette création avec votre philosophie, votre façon de voir la vie, tout en résolvant un problème ou en comblant un besoin de vos clients. De cette manière, vous aurez une double satisfaction : à la fois “intérieure” en répondant à vos propres inspirations, mais aussi “extérieure” en apportant ce que l’on appelle une véritable “valeur ajoutée” à vos clients qui seront prêts à payer vos services ou vos produits.

Une autre motivation qui est assez négligée par les petits entrepreneurs est celle de vraiment aimer entreprendre. Être entrepreneur, ce n’est pas seulement disposer de sa liberté et de son indépendance, mais c’est avant tout être conscient du fait qu’il faut s’investir personnellement et totalement au-delà de simples investissements financiers. Connaître, accepter et essayer de maîtriser au mieux les risques afin de garder au mieux les chances de réussite. Il faut aussi relativiser les “risques” : en effet, sauf exception, vous ne risquerez pas votre santé en entreprenant, ou alors vous vous méprenez. Certes, vous risquerez de “perdre” du temps, des amis peut-être, de l’argent sans doute, mais “plaie d’argent n’est pas mortelle” et, si les choses n’évoluent pas comme vous le souhaitez, vous aurez beaucoup appris sur vous-même dans tous les cas. Et vous pourrez toujours recommencer : pour apprendre à marcher, il faut souvent tomber, et se relever à chaque fois.

Une autre motivation qui peut constituer un moteur pour entreprendre est celle de gagner son indépendance aussi bien financière que hiérarchique. Si vous aimez donc être encadré et guidé en permanence, le métier d’entrepreneur n’est pas vraiment fait pour vous, car vous devez pouvoir agir en toute autonomie, vous discipliner, vous motiver et vous organiser pour atteindre les objectifs que vous vous serez fixés en préalable.

Avant de vous lancer dans l’entrepreneuriat, il est important de connaître vos motivations. N’hésitez donc pas à vous sonder et à vous questionner afin de mieux cerner vos envies, vos attentes et vos besoins puisque c’est l’analyse de tous ces éléments qui vous permettra de prendre la décision ou non de vous lancer.

Quelles sont donc les qualités dont a besoin un entrepreneur pour réussir ?

La motivation est nécessaire et indispensable, mais n’est pas suffisante à elle toute seule pour qu’un entrepreneur puisse réussir. Voyons donc quelles sont les qualités de base requises pour avoir une chance de mener son projet à bon port en tant qu’entrepreneur :

  • La détermination est une des qualités de base de la réussite de toute entreprise. Vous ne devez pas avoir peur d’agir, car la peur n’est que la conséquence de la méconnaissance. Pour vaincre votre peur, il suffit donc d’apprendre, de vous renseigner, de comprendre. Rien ne peut arrêter un entrepreneur déterminé, c’est donc une des qualités indispensables à posséder.
  • La persévérance est également un des éléments de réussite, car le chemin d’un entrepreneur est parsemé d’embûches et d’épreuves qu’il faut dépasser pour avancer. Sans persévérance, un entrepreneur n’a aucune chance de durer dans le temps.
  • La discipline est aussi une clé du succès de l’entrepreneur, car il n’y a plus personne au-dessus de lui, un supérieur hiérarchique pour lui dire quoi faire, comment, quand et encore moins pour suivre et contrôler ses performances. Un entrepreneur doit planifier et organiser l’activité afin d’être capable de rentabiliser son affaire.
  • La résilience, c’est-à-dire la capacité à se relever rapidement après un imprévu ou un revers, est une qualité à cultiver en égale mesure.
  • Avoir confiance en soi est une des qualités requises pour être capable d’entreprendre. Si vous ne croyez pas dans votre projet ou en vos capacités, comment être capable de convaincre les autres ?
  • Une autre clé de la réussite d’un entrepreneur est sa flexibilité et son adaptabilité. Pour réussir sur un marché de plus en plus concurrentiel et toujours en mutation, il faut vraiment être capable de changer en permanence afin de s’adapter aux nouvelles exigences des consommateurs, mais aussi des normes et standards en vigueur.
  • Pour finir, la créativité est aussi une qualité indispensable à tout entrepreneur, car il faut savoir être curieux, chercher, innover, imaginer afin de répondre aux mieux à la demande des consommateurs, mais aussi être capable de devancer leurs envies et leurs besoins.

Ceci n’est pas, bien entendu, une liste exhaustive des qualités qu’un entrepreneur doit avoir, mais celles de base sans lesquelles ce n’est même pas la peine de vous lancer dans l’aventure. Retenez bien cette liste pour votre examen.

Pour les compléter, les consolider et augmenter vos chances de réussite, sachez qu’un entrepreneur doit aussi avoir l’esprit ouvert, cultiver sa patience, fixer des objectifs, planifier leur réalisation et suivre leur exécution.

Un entrepreneur doit être prêt à prendre des risques, à essayer de nouvelles choses, à se créer des relations et à être toujours à l’écoute de ses clients tout en prenant soin d’eux, car ce sont eux qui le font vivre.

Un entrepreneur doit être conscient que rien n’est jamais acquis et qu’il faut être toujours en alerte afin de pouvoir s’adapter au marché.

 

Ce chapitre contient 2215 mots supplémentaires.

 

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MODULE 3

  • Durée d’étude : +/- 5 heures
  • Difficulté

La création d’entreprise :

Cette partie est une des plus simples à étudier (pas des plus rapides). Retenez les chiffres clés des différentes formes de sociétés, par exemple le capital nécessaire pour lancer une SPRL, une SA, etc. En ce qui concerne les différentes réglementations, ne perdez pas trop de temps sur cette partie, c’est assez simple, il « suffit » d’avoir un minimum de logique et de bon sens. Le reste devrait couler de source.

Voici la matière officielle à connaitre :

  • Les différentes formes juridiques de l’entreprise, les différents régimes matrimoniaux, les baux, les assurances obligatoires et facultatives.
  • Statut social des travailleurs indépendants.
  • Réglementations en matière d’environnement, d’aménagement du territoire et de normes en matière d’hygiène, d’implantation commerciale, d’établissement à risque.
  • Aides publiques, subsides et crédits.

Les différentes formes juridiques des entreprises en Belgique :

Avertissement ! Suite à la réforme du code des sociétés du 1er mai 2019, la première partie de ce chapitre est devenu obsolète. Vous trouverez plus d’information via le site du « SPF économie ».

Gros chapitre ! Portez une attention particulière aux différents chiffres. Il y a presque systématiquement une question (parfois deux) sur le capital requis pour la création d’une société.

La société privée à responsabilité limitée (SPRL)

Pour la création d’une SPRL, il faut au minimum deux associés. Les associés sont uniquement responsables pour leurs apports à la société. En d’autres termes, le patrimoine privé de chaque associé ne sera pas réclamé en cas de faillite.

Le capital minimum est de 18550 euros, mais seulement 6200 euros sont nécessaires lors de la constitution, le reste doit être apporté ultérieurement.

Un plan financier doit obligatoire être réalisé lors de la création d’une SPRL.

La société privée à responsabilité limitée unipersonnelle (SPRLU)

C’est exactement le même type qu’une SPRL hormis qu’il n’y a qu’un seul associé et que le montant minimum lors de la constitution passe de 6200 euros à 12400 euros (toujours 18550 à terme).

La société privée à responsabilité limitée starter (SPRL-S)

Même chose qu’une SPRL, sauf que le montant minimum de constitution requis passe à 1 euro et que 25% des bénéfices nets doivent être réservés pour constituer le capital social (18550euros).

La société coopérative à responsabilité limitée (SCRL)

Pour constituer une SCRL, il faut au minimum trois personnes. Le montant minimum est de 18550 euros à libérer directement lors de la constitution. Les fondateurs ne sont responsables qu’à hauteur de leur apport et donc leurs patrimoines privés sont protégés.

Ce type de société requiert un acte notarié au moment de la création.

La société coopérative à responsabilité illimitée (SCRI)

Pour la création d’une SCRI, il faut au minimum être 3.

Une SCRI ne requiert pas de capital minimum lors de la constitution et il n’y a pas besoin d’acte notarié ni de plan financier.

En contrepartie, les associés sont entièrement responsables, c’est-à-dire qu’en cas de faillite, votre patrimoine privé peut être atteint.

La société anonyme (SA)

Comme le nom l’indique, l’avantage principal d’une société anonyme est l’anonymat des actionnaires, du moins en théorie… Depuis 2014, les titres de la société doivent être nominatifs.

Les conditions pour la création d’une SA sont plus contraignantes que les autres formes de société, en effet, il faut minimum 2 personnes, un plan financier, un acte notarié, ainsi que diverses obligations comptables.

Le capital minimum est de 61500 euros à libérer au moment de la constitution.

Les associés ont une responsabilité limitée.

 

La société en commandite simple (SCS)

Pour la création d’une SCS, il n’y a pas de capital minimum exigé et il n’y a pas besoin d’acte d’un notaire. De plus, la constitution ne requiert pas la réalisation d’un plan financier.

La SCS peut tenir une comptabilité simplifiée. Au niveau de la responsabilité des commanditaires, le risque est limité à hauteur des apports.

La société en nom collectif (SNC)

Une SNC est une société constituée entre des associés solidairement responsables qui souhaitent exercer une activité civile ou commerciale. Aucun capital minimum n’est nécessaire pour la constitution d’une SNC. En cas de pépin, votre patrimoine privé n’est pas protégé. Les responsabilités sont grandes.

 

Montants requis pour créer une société en Belgique :

Voici une petite fiche de révision avec les informations les plus importantes.

SPRL = 18.550 euros (6200 euros à la constitution)

SPRL unipersonnelle = 18.550 euros (12400 euros à la constitution)

SPRL-S = 18.549 euros (1 euro à la constitution)

SCRL = 18.550 euros (6200 euros à la constitution)

SCRI = pas de montant minimum

SA =  61500 euros

SCS = pas de montant minimum

SNC = pas de montant minimum

 

Retenez ici, les montants requis pour chaque type de société, le nombre de personnes requises pour la constitution, ainsi que les différents plans financiers et actes notariés obligatoires. Une question sur cette matière tombe pratiquement à chaque fois à l’examen.

 

Pour les sociétés les plus courantes (SPRL, SA, SCRL) il faut :

  • Établir un acte constitutif notarié.
  • Créer un plan financier.
  • Ouvrir un compte bancaire au nom de la société.
  • Tenir une comptabilité en partie double.
  • Déposer au minimum une fois par an, un état des comptes de la société.
  • S’enregistrer au guichet des entreprises pour obtenir son numéro de TVA.
  • Demander à la banque carrefour des entreprises son numéro d’entreprise (= numéro de Siret).
  • S’enregistrer auprès de la caisse d’assurances sociales et payer des cotisations.
  • Souscrire aux assurances nécessaires.

10) Déposer le statut de la société auprès du tribunal de commerce.

Lors de l’examen, si cette question tombe, vous devrez cocher une ou plusieurs des affirmations parmi les points ci-dessus.

Les différents régimes matrimoniaux :

Vous le savez déjà certainement, le mariage a des conséquences au niveau du patrimoine du conjoint. En tant qu’indépendant et afin de protéger son conjoint, il est important de bien choisir son régime de mariage.

Il existe plusieurs régimes de mariage, mais nous ne verrons que les 3 plus répandus.

Le régime légal 

3 points à retenir pour votre examen :

  • Les partenaires gèrent chacun leur propre patrimoine.
  • Il existe un patrimoine commun (préalablement défini) et il est géré conjointement par les époux. 
  • En cas de divorce seul le patrimoine commun est divisé.

Le régime de séparation des biens

3 points à retenir pour votre examen :

  • Les partenaires gèrent chacun leur propre patrimoine.
  • Il n’y a aucun patrimoine commun.
  • En cas de divorce rien n’est partagé.

Le régime de communauté universelle

2 point à retenir pour votre examen :

  • Il n’y a qu’un patrimoine commun pour les 2 partenaires.
  • En cas de divorce, tout est divisé !

Pour déterminer un régime matrimonial ou faire rédiger un contrat de mariage, vous devez impérativement prendre contact avec un notaire (retenez bien cette affirmation pour votre examen).

Si aucun contrat n’est signé, le régime légal vous sera d’office attribué.

Les baux :

Il existe plusieurs types de baux, nous ne verrons que le plus important. Retenez bien les chiffres, c’est cadeau pour l’examen.

Le bail commercial

Il s’applique aux immeubles loués dans le cadre d’une activité d’un artisan directement en contact avec le public ou dans le cadre d’un commerce de détail.

La durée d’un bail commercial est de minimum 9 ans.

Le preneur a la possibilité de résilier son contrat à la fin de chaque triennat (tous les 3 ans) moyennant un préavis de 6 mois. Par exemple, après 5 ans et 6 mois le preneur à la possibilité de résilier son contrat en échange d’un préavis de 6 mois.

Le bailleur peut faire de même, hormis qu’il doit un préavis de 1 an au preneur et qu’il doit répondre à au moins une des 2 conditions ci-dessous :

  • Prendre l’immeuble pour lui-même afin d’exercer à titre personnel.
  • Louer l’immeuble à un membre de sa famille dans le cadre d’une activité dans ce même immeuble.

Le preneur a le droit de renouveler le bail 3 fois à condition d’en faire la demande 15 mois au moins et 18 mois au plus avant l’expiration du bail.

Il existe d’autres conditions et d’autres baux, mais comme promis, nous nous concentrons uniquement sur la matière utile pour l’examen.

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MODULE 4

  • Durée d’étude : +/- 7 heures
  • Difficulté

Les aspects comptables, financiers et fiscaux :

Ici, nous sommes dans le cœur de la comptabilité. C’est clairement la partie la plus technique et probablement la plus difficile pour bon nombre d’entre vous. Pas de panique, avec les bonnes méthodes et des explications claires il est possible de maitriser la matière rapidement.

Voyons en détail, la table des matières de cette partie :

  • Aspects comptables : utilité de la comptabilité comme outil de gestion, les rubriques d’un bilan et d’un compte de résultat simple, les principaux documents commerciaux et de paiement, le chiffre d’affaires, le cash-flow, les dispositions légales relatives à la comptabilité des PME, le mécanisme de la T.V.A.
  • Aspects financiers : la gestion des frais et la rentabilité, le tableau de bord de gestion, le seuil de rentabilité, le budget prévisionnel des recettes et des dépenses d’investissement et de financement, le plan financier, la fixation d’un prix de vente et d’un prix de revient et l’analyse des coûts.
  • Aspects fiscaux : principes généraux de l’impôt des personnes physiques et de l’impôt des sociétés, les différents types de revenus, la déductibilité des frais, les précomptes et les versements anticipés.

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Aspects financiers I

Comment gérer les frais et atteindre la rentabilité ?

Atteindre la rentabilité est le rêve de tout entrepreneur, car à partir de ce moment-là il commence réellement à gagner de l’argent.

Mais qu’est-ce donc la rentabilité ?

La rentabilité est en fait le rapport entre le revenu obtenu et les dépenses engagées pour l’obtenir. Elle représente donc l’évaluation de la performance des investissements réalisés.

Il y a plusieurs types de rentabilité, mais un entrepreneur est en principal préoccupé par la rentabilité économique qui mesure la performance économique de son entreprise dans l’utilisation de l’ensemble de son capital qui inclut les immobilisations, les besoins en fonds de roulement, mais aussi la trésorerie nette. Elle se calcule à l’aide de formules plus ou moins compliquées, mais pour simplifier les choses, la rentabilité implique une bonne gestion des dépenses par rapport aux revenus réalisés ou attendus.

Le premier but à atteindre lorsque l’on crée une entreprise est le fameux “seuil de rentabilité”, c’est-à-dire pour simplifier : le moment clé où le cumul des dépenses depuis le début de votre business devient égal au cumul des revenus. En général, vous dépenserez beaucoup avant de commencer à gagner, et le cumul de ces deux “grandeurs” devra être égal le plus vite possible avant que vous puissiez faire du profit, en maintenant le cumul des revenus toujours supérieur à celui des dépenses.

Par conséquent, plus on arrive à bien maîtriser les frais, tout en augmentant les revenus, plus l’entreprise sera rentable et assurera sa survie à l’avenir, qu’on appelle la “pérennité”. Mais comment un petit entrepreneur ou un indépendant peut faire cela ?

Il y a des entrepreneurs qui arrivent à faire du chiffre sans pour autant avoir une bonne rentabilité. Pourquoi? Tout simplement parce que les dépenses ne sont pas maîtrisées. Il est donc important de bien suivre ses frais et d’essayer de les diminuer au maximum. Comment peut-on le faire ? En faisant du “cost killing” c’est-à-dire en étant à la chasse permanente des dépenses superflues. En cherchant des devis auprès de plusieurs fournisseurs, en négociant à fond vos contrats, en éliminant des frais qui ne sont pas absolument nécessaires pour la bonne marche de l’entreprise. C’est une attitude rationnelle qui doit petit à petit devenir un réflexe, un mode de vie.

En tant que petit entrepreneur, au départ on fait des efforts pour minimiser nos frais, nos investissements, mais par la suite, dès que les entrées d’argent commencent à venir, on oublie souvent de faire le point et de continuer nos efforts à ce chapitre. Après trois ans d’activité et une bonne crise, vous serez étonné de constater que vous pouvez réduire vos coûts de fonctionnement jusqu’à 15% si vous commencez à regarder à la loupe vos différents postes de dépenses et si vous commencez à négocier avec vos partenaires – fournisseurs, mais aussi assurances, téléphonie, etc.

Vous devez donc suivre de près votre comptabilité et avoir une vision “cumulée” de votre activité. Apprenez à ne pas la débiter en “années fiscales” mais aussi à la considérer tout au long de sa vie pour connaître sa véritable rentabilité.

Concrètement, qu’est-ce que le seuil de rentabilité et comment l’atteindre ?

Le seuil de rentabilité est le Graal de tout entrepreneur, petit ou grand, et l’atteindre au plus vite est l’objectif principal.

Mais qu’est-ce donc le seuil de rentabilité ? C’est en fait le niveau d’activité minimum à partir duquel l’entreprise devient rentable. Dans d’autres termes plus simples, ce seuil représente le moment à partir duquel les recettes réalisées couvrent l’ensemble des frais que l’activité nécessite que ce soit des charges fixes dont le montant est indépendant du niveau de l’activité de l’entreprise (comme les dotations aux amortissements, les loyers, les primes d’assurances, etc.) ou encore des charges variables qui sont directement liées au volume d’activité de l’entreprise (par exemple les marchandises, les fournitures, les frais de transport, etc.).

Portez une attention particulière aux charges fixes et variables.

Le seuil de rentabilité est en fait une notion à laquelle toute personne qui a envie de se mettre à son compte sera vite confrontée. Aussi bien en tant qu’indépendant qu’en tant que gestionnaire d’une petite entreprise, avant de se lancer il faut faire un plan d’entreprise ou business plan dont un des éléments clé sera le calcul de ce seuil de rentabilité. Si en plus vous avez besoin de convaincre une banque, alors le seuil de rentabilité et son calcul sera un des premiers éléments qui sera examiné par votre banquier. Il est donc important que ce calcul se fasse de manière sincère et pragmatique en corrélation avec le marché visé.

Le calcul du seuil de rentabilité vous permettra de fixer des objectifs et de concevoir des plans d’action adaptés afin d’atteindre le chiffre d’affaires que vous visez. Toutefois, il faut être conscient que ce seuil n’est pas une donnée fixe, mais il évoluera en fonction de l’activité de votre entreprise puisqu’à chaque investissement, embauche, changement de service ou produit, etc. ce seuil évoluera aussi puisque les charges fixes et/ou variables vont changer aussi.

Si atteindre le seuil de rentabilité est le premier objectif pour tout entrepreneur, le principal but est en fait de le dépasser, car une fois dépassé le “point mort”, votre entreprise deviendra rentable. Voyons un exemple concret pour mieux comprendre le mécanisme de ce seuil.

Considérons que votre entreprise va produire et vendre des chaussures – un seul modèle au départ (pour simplifier le calcul).

Après calcul vos charges fixes prévisionnelles montent à 10.000€ par an, alors que vos charges variables par chaussure sont de 50€. Selon vos estimations, vous pourrez vendre 200 paires de chaussures la première année et vous avez pu établir un prix unitaire de vente de 100€ HT (hors taxes).

Votre chiffre d’affaires annuel sera donc de 200 paires x 100€ = 20.000€

Vos charges variables totales sont de 200 paires x 50€ = 10.000€ donc vous aurez une marge sur coûts variables de 20.000€ – 10.000€ = 10.000€.

Le Taux de marge sur coûts variables = Marge sur coûts variables / chiffre d’affaires donc 10.000 / 20.000 = 0,5 donc 50%

Enfin le Seuil de rentabilité = Charges fixes / taux de marge sur coûts variables donc 10.000 / 0,5 = 20.000€

Vous atteindrez donc le seuil de rentabilité lorsque votre chiffre d’affaires sera de 20.000€. Par conséquent votre entreprise va atteindre ce seuil à la fin de la première année.

Pour votre examen, vous devez impérativement maitriser les différents calculs de ce chapitre. Pour vous aider à préparer votre examen, nous vous avons préparé une question en rapport avec cette matière dans le module « simulation d’examen ».

Le budget prévisionnel des recettes et des dépenses d’investissement et de financement :

Avertissement ! Ce chapitre est très important ! Vous aurez probablement une question sur l’amortissement linéaire et une sur l’amortissement dégressif.

Ne négligez vraiment pas cette matière, c’est le chapitre le plus compliqué pour l’examen mais c’est également l’un des plus importants !

Ne pas maitriser cette partie vous coutera cher à l’examen.

Nous vous avons préparé plusieurs questions à la fin de cette formation pour vous préparer aux mieux. Courage !

Les différents types d’amortissements

Définition 

Un amortissement est la dépréciation d’un bien corporel ou incorporel sur le nombre estimé d’années d’utilisation. 

Attention : Dans l’exercice ci-dessous, la durée d’amortissement est donnée à titre d’exemple pour ne pas vous embrouiller et pour vous aider à comprendre facilement le principe de base des amortissements. Voici les durées réelles pour les amortissements.

Immobilisation Durée d’amortissement
Bâtiments commerciaux 20 à 50 ans
Bâtiments industriels 20 ans
Immeubles à usage de bureaux 25 ans
Matériel 7 à 10 ans
Outillage 5 à 10 ans
Matériel de transport 4 à 5 ans
Mobilier 10 ans
Matériel de bureau 5 à 10 ans
Agencements et installations 10 à 20 ans
Matériel informatique 3 ans
Brevets 5 ans

L’amortissement linéaire 

Il permet de répartir de manière équitable dans le temps la perte de valeur d’un bien à partir de l’estimation de la durée de vie probable et de son prix d’acquisition ainsi que de son prix de revente.

Ex : Le prix d’achat d’une machine est de 15000 euros. La machine sera revendue après 8 ans pour 1000 euros (=valeur résiduelle).

Comment connaitre le pourcentage d’amortissement (linéaire) de cette machine ?

Le pourcentage d’amortissement correspond toujours au nombre 100 divisé par le nombre d’années d’utilisation. Dans notre cas, 100/8(ans). Ce qui donne 12,5%.

Comment connaitre le montant d’amortissement (linéaire) pour chaque année ?

Pour ce faire, il faut soustraire la valeur résiduelle de la machine (=son prix de revente) du montant initial de la machine. Dans notre exemple, 15000 euros moins 1000 euros, ce qui donne 14000 euros. Ensuite, il faut multiplier le résultat par le taux d’amortissement (12,50%). 14000 X 12,50% = 1750. La machine est donc amortie de 1750 euros chaque année. C’est aussi simple que ça.

L’amortissement dégressif

Dans le cas d’un amortissement dégressif, la première année, le pourcentage d’amortissement est plus élevé (généralement le double d’un amortissement linéaire). Toutes les années suivantes sont calculées en fonction de la valeur résiduelle de l’investissement (nous verrons cela en détail un peu plus loin).

Il peut être appliqué à tous les actifs corporels (hormis les voitures) et aux actifs dont l’usage est cédé à des tiers (location).

Il doit contenir :

– La nature des différents éléments à amortir selon le système dégressif.

– La valeur d’acquisition ou d’investissement.

– La durée d’utilisation normale.

– Le taux d’amortissement.

– Le montant de l’amortissement ne peut pas dépasser 40% du prix d’achat.

Ex : Le prix d’achat d’une machine est de 15000 euros. La machine sera revendue après 8 ans pour 1000 euros (=valeur résiduelle).

Comment connaitre le pourcentage d’amortissement (dégressif) de cette machine pour la première année?

Dans le cadre d’un amortissement dégressif, le pourcentage d’amortissement de la première année correspond toujours au nombre 100 divisé par le nombre d’années d’utilisation  FOIS 2. Dans notre cas, 100/8(ans) x2. Ce qui donne 25%.

Comment connaitre le montant d’amortissement (dégressif) pour les années suivantes ?

Comme nous venons de le voir la première année, le taux d’amortissement sera de 25 %. Toutes les années suivantes sont calculées en fonction de la valeur résiduelle de l’investissement. Lorsque le montant annuel d’amortissement dégressif devient inférieur au montant annuel d’amortissement linéaire, c’est ce dernier qui reprend le dessus. À première vue, cela parait compliqué ! Nous allons voir qu’en réalité c’est très simple, il suffit simplement d’avoir les bonnes explications et un exemple imagé.

Continuons avec notre exemple :

Pour ce faire, il faut soustraire la valeur résiduelle de la machine (=son prix de revente) du montant initial de la machine. Dans notre exemple, 15000 euros moins 1000 euros, ce qui donne 14000 euros. Ensuite, il faut multiplier le résultat par le taux d’amortissement (25%). 14000 X 25% = 3500. La machine est donc amortie de 3500 euros la première année.

Pour connaitre le montant de la deuxième année, il faut multiplier le montant résiduel (14000 – 3500 = 10500) par notre taux dégressif (25%). Ce qui donne 10500 X 25 % = 2625. Le montant est toujours supérieur au montant de l’amortissement linéaire (1750) donc on peut l’appliquer à notre calcul.

Retenez que si le résultat de notre amortissement dégressif devient inférieur au montant de l’amortissement linéaire, il faut repasser sur ce dernier. En d’autres termes, dé que notre résultat est égal ou inférieur à 1750, nous déduirons pour toutes les années suivantes ce montant la (au lieu du montant dégressif).

Continuons avec la troisième année :

Nous obtenons le montant de 7875 (10500 – 2625). Pour connaitre le montant de la troisième année, il faut multiplier le montant résiduel par notre taux dégressif (25%). Ce qui donne 7875 X 25 % = 1968,75. Le montant est toujours supérieur au montant de l’amortissement linéaire (1750) donc on peut l’appliquer à notre calcul.

Nous obtenons le montant de 5906,25 (7875 – 1968,75). Comme précédemment, pour connaitre le montant de la quatrième année, il faut multiplier le montant résiduel par notre taux dégressif (25%). Ce qui donne 5906,25 X 25 % = 1476,56. Attention ! Ici, le montant devient inférieur au montant de l’amortissement linéaire (1750) donc nous ne l’appliquons pas à notre calcul, au lieu de cela nous utiliserons le montant linéaire jusqu’à la fin des 8 ans !

Ce qui nous donne pour la quatrième année 4156,25 (5906,25 – 1750).

2406,25 (4156,25 – 1750) pour la cinquième année.

656,25 (2406,25 – 1750) pour la sixième année.

0 (656,25 – 1750) pour la septième année. (Nous ne descendons jamais en négatif quand on parle d’amortissement, c’est logique.

0 (0 – 1750) pour la huitième et dernière année.

Cela peut paraître complexe, mais avec un peu de pratique, vous verrez c’est assez simple.

Nous vous avons préparé un tableau récapitulatif avec les chiffres de notre exemple pour vous aider dans votre compréhension.

Exemple avec durée correcte :

Exemple pour calculer l’amortissement linéaire d’un camion par une société de transport dont la valeur d’achat HTVA est de 100.000€ :

Tout d’abord, nous allons nous référer au tableau repris un peu plus haut pour attribuer la durée d’amortissement de ce matériel roulant.

Pour cette exemple, la durée d’amortissement sera de 5 ans ou bien 20 % (ce qui représente 5 ans = 100/20). Cela nous donne donc un amortissement annuel de 20.000€ (100.000€/5 ans).

Au bout de ces 5 ans, la valeur comptable de ce camion sera donc nulle. En cas de revente avant la fin de la durée d’amortissement, il suffira de caculer la valeur résiduel de l’investissement au moment de la revente.

Exemple: L’entreprise souhaite vendre ce bien après 3 ans d’utilisation pour un montant de 50.000€ HTVA, il resterait donc 2 ans d’amortissement s’il n’était pas vendu. Voici le calcul pour = (100.000€/5 ans) * 3 ans = 60.000€ représente la valeur totale amortie sur le camion.

On peut donc facilement dire que l’investissement a encore une valeur de 40.000€ au bout de ces 3années d’utilisation (100.000€-60.000€). En cas de revente, l’entreprise réalisera donc une plus value de 10.000€ par rapport à la valeur comptable du bien (50.000€-40.000€).

Taux et durée d’un amortissement 

Dernières choses à savoir avant de passer à la suite.

Un bien est amortir sur sa durée de vie économique.

Il n’y a pas d’amortissement sur un terrain !

Pour les bâtiments administratifs, la durée est de 33 ans. Les bâtiments industriels quant à eux ont un amortissement sur 10 ans. Le reste est généralement sur 5 ans, hormis le matériel informatique sur 3 ans.

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MODULE 5

  • Durée d’étude : +/- 3 heures
  • Difficulté

La gestion commerciale :

Cette partie est très utile en termes de savoir-faire, car elle concerne directement votre quotidien d’entrepreneur. Vous serez amené à utiliser les compétences ci-dessous tout au long votre activité. Maitriser cette partie facilitera le lancement et la gestion au quotidien de votre travail d’indépendant ou de chef d’entreprise et bien sur vous aidera à réussir votre examen.

Voici les points abordés :

  • La gestion des fournisseurs et des clients, la négociation commerciale, l’analyse de la concurrence.
  • Le marketing, la publicité, la promotion des ventes.
  • La gestion et l’approvisionnement des stocks.
  • Études de marché et stratégies commerciales.

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Avertissement !

Ce chapitre est un peu différent des autres, il sert surtout à vous ouvrir l’esprit et à vous indiquer les différentes possibilités pour faire connaitre votre activité d’indépendant ou votre entreprise.

N’étudiez pas par cœur le contenu de ce chapitre ! Essayez plutôt d’en obtenir une vision globale et analytique.

Néanmoins, ne prenez pas ce chapitre à la légère ! À l’examen, il y a beaucoup de questions de type vrai/faux sur cette matière.

Vous pourrez mettre en pratique vos connaissances et surtout votre compréhension avec l’aide de nos questions directement dans le module « simulation d’examen ».

Bonne lecture.

Le marketing, la promotion des ventes, la publicité :

Introduction

Monter une affaire, créer une entreprise, ouvrir un commerce ou travailler comme indépendant sont tout autant d’aventures professionnelles passionnantes. Cependant une entreprise doit son existence à ses clients et pour trouver des clients, faire connaître son entreprise est absolument essentiel.

Le problème c’est qu’il n’est pas évident de se faire connaître en tant que nouvel entrepreneur.

Il existe néanmoins quelques méthodes pour y arriver. Vous en connaissez déjà quelques-unes puisque cela vous arrive d’entendre parler de nouvelles enseignes, de nouveaux entrepreneurs qui se lancent ou encore des magasins qui viennent à peine d’ouvrir. Il vous suffit d’observer et de vous rappeler ce que vous avez déjà vu pour commencer à vous faire connaître comme nouvel entrepreneur.

Ce chapitre contient 1629 mots supplémentaires.

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MODULE 6

  • Durée d’étude : +/- 3 heures
  • Difficulté

La législation :

Dernier point à connaitre pour réussir votre examen de gestion de base, mais aussi, surtout pour vous éviter des ennuis avec la justice.

Le cours touche doucement à sa fin, courage !

Voici les différents points abordés et nécessaires pour réussir votre examen.

  • Les responsabilités, les droits et obligations du commerçant.
  • La faillite.
  • Les pratiques du commerce et la protection du consommateur.
  • Les accords commerciaux.

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Conclusion

Félicitations, vous êtes arrivé à la fin de notre formation !

Nous espérons qu’elle a répondu à vos attentes !

Notre formation a pour objectif de vous préparer rapidement pour l’examen du jury central.

Si vous avez compris l’ensemble de cette formation, vous réussirez probablement l’examen. L’essentiel de la matière à connaitre s’y trouve et la dernière actualisation date du 20 février 2019. Les différentes informations sont donc totalement à jour.

Néanmoins, pour vous aider encore plus, nous vous avons préparé 30 exemples de questions relativement similaires à l’examen du jury central. Ces questions sont là pour vous servir de simulation d’examen.

Si vous avez des questions, votre professeur est disponible pendant 1 an ! N’hésitez pas à le contacter via le bouton approprié.

Nous vous souhaitons réussite autant pour l’examen que dans votre activité d’indépendant.

PS : N’oubliez pas de consulter le dossier « Bonus », vous y trouverez de précieuses informations pour vous aider à démarrer et développer votre entreprise.

Bien à vous,

L’équipe Entreprenant.be

Bienvenue dans le module “EXAMEN”.

 

Avant de commencer votre examen, lisez attentivement les quelques points-ci dessous.

NB : Cette simulation ne représente qu’un 1/3 de l’examen que vous avez à votre disposition via la formation complète. Pour débloquer les 20 questions supplémentaires cliquez sur le bouton ci-dessous.

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  • 30 10 Questions. 
  • La durée de l’examen est de 1h30 30min.
  • En cliquant sur le bouton ci-dessous, vous enclenchez immédiatement le compte à rebours.
  • Contrairement à l’examen du Jury Central, notre examen n’est pas à points négatifs ! Vous devez donc obtenir +/- 70% pour considérer que vous êtes prêt. (il faut 50% à l’examen du Jury Central).
  • Pour les réponses à trous, n’utilisez que des chiffres et des virgules(,) ou points(.). Pas besoin de mettre “euros” ou “€”  ni de signe “%”!
  • Pour les séparateurs de milliers, vous pouvez utiliser “l’espace” ou non à votre libre convenance.
  • Vous pouvez à tout moment revenir sur les questions précédentes.
  • Vous pouvez recommencer l’examen autant de fois que vous le voulez.

Bonne chance !

BONUS

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